20/08/2013

La presse en parle

La première évocation d'un porteur du patronyme Miniac dans la presse date de 1686, dans la Gazette, éditée à Paris ( ci-dessus).
La première évocation d'un Miniac dans un livre imprimé est antérieure, datant de 1638.

Durant le XVIIIème siècle, la demi-douzaine de titres de presse (Mercure de France, Mercure galant)évoquant la figure d'un Miniac parle de trois nobles, un Lamothe-Miniac et le fameux malouin Moinerie-Miniac, compagnon du corsaire malouin René Duguay-Trouin. Datée du 5 juin 1679, la Gazette de France fait figure d'exception en évoquant sommairement un Comte de Miniac à Florence, Italie, à la mi-mai 1679, gouverné par  le sexagénaire Ferdinand II de Médicis, grand-duc de Toscane qui eut quatre garçons :


Un Joseph Miniac est aussi cité, relativement à Marmoutier.

Le premier roturier porteur du patronyme Miniac et évoqué dans la presse est un bien anonyme commerçant, exploitant un hôtel garni, cité en 1805 dans un répertoire du commerce en France. Dans ces annuaires commerciaux du XIXème siècle, est aussi évoqué un Miniac, chapelier à Dijon, au 8 rue Simon Lefranc ; en 1852, un Miniac est "gérant de l'entreprise générale d'affichages, Prouvaires, 8" ; en 1861, une famille Miniac est citée comme marchand de draperie et de corsetterie à "Montmartre, 28". Un Miniac, maire de Becherel en 1874, peut-être ce Miniac attesté comme notaire à Becherel dans les années 1890-1910. A la fin du XIXème siècle, un Joseph Miniac, négociant en vins et spiritueux au 21, rue d'Antrain à Rennes.

Au XIXème siècle, deux personnalités porteur du nom (de) Miniac dominent la presse : un inventeur et un capitaine de vaisseau, Armand de Miniac.

L'inventeur est prolifique.  En 1866,  E. Miniac dépose un brevet de système de navigation aérienne fondé sur l'emploi de la tension de l'ammoniaque liquide comme force motrice. Le 3 décembre 1877, il dépose un brevet (n° 112 762) pour l'invention d'un bateau hydraulique ou mouvement perpétuel sur l'eau. Le 4 août 1894, cité dans Le bulletin des Lois de la République Française, il dépose un autre brevet, le n° 177498, concernant un moteur économique à marche continue ( le moteur dit "Miniac").
Par ailleurs, dans  "La propagation industielle" en 1867, "Miniac frères" sont cités pour avoir déposé le brevet d'invention n° 75047 relatif à "des chaussures avec semelles articulées".
Au XIXème siècle, des Miniac apparaissent dans les ouvrages suivants :
Alfred d'Augerot, Jean Bart, 1869.
Alfred d'Augerot, La mer et ses héros, 1877.
Charles Bréard, Journal du corsaire Jean Doublet, 1887.
Charles Delon, Les peuples de la terre, 1890.

Le nom Miniac apparait dans Les combattants français de la guerre américaine ( 1778-), parue chez Motteroz-Martinet en 1903.