21/08/2013

Luc Boisnard

Les familles Miniac et de Miniac actuelles sont toutes originaires de la paroisse de Miniac-Morvan, en Ille-et-Vilaine, Bretagne. Selon le chercheur en Histoire, Luc Boisnard, les deux familles sont d'une seule et même souche : "Les Miniac sont une branche dérogée ou bâtarde des Le Clavier de Miniac."


Luc Boisnard est un historien français. Ancien professeur de lettres et d'histoire à Chinon, le Tourangeau Luc Boisnard, titulaire d'un doctorat d'État à la Sorbonne, est aujourd'hui maitre de conférences honoraire à  Paris-IV Sorbonne. On lui doit essentiellement des ouvrages relatifs à la Touraine. Résidant  à Saint-Malo, il achève actuellement un Dictionnaire des anciennes familles malouines, à paraître prochainement.

Bibliographie :
La Touraine blanche, collectif dont Luc Boisnard, chez Grand Ouest.
Journal d'un artisan tourangeau,1789-1830, chez OTSI, 1989.
La noblesse dans la tourmente, 1774-1802, préface de Pierre Chaunu, chez Taillandier, 1992.
Dictionnaire des anciennes familles de Touraine, éditions régionales de l'Ouest, 1992
Élites bretonnes dans la tourmente, chez l'auteur, 1998.
Ces messieurs de Chinon, chez PSR éditions, 2006.
 

20/08/2013

La presse en parle

La première évocation d'un porteur du patronyme Miniac dans la presse date de 1686, dans la Gazette, éditée à Paris ( ci-dessus).
La première évocation d'un Miniac dans un livre imprimé est antérieure, datant de 1638.

Durant le XVIIIème siècle, la demi-douzaine de titres de presse (Mercure de France, Mercure galant)évoquant la figure d'un Miniac parle de trois nobles, un Lamothe-Miniac et le fameux malouin Moinerie-Miniac, compagnon du corsaire malouin René Duguay-Trouin. Datée du 5 juin 1679, la Gazette de France fait figure d'exception en évoquant sommairement un Comte de Miniac à Florence, Italie, à la mi-mai 1679, gouverné par  le sexagénaire Ferdinand II de Médicis, grand-duc de Toscane qui eut quatre garçons :


Un Joseph Miniac est aussi cité, relativement à Marmoutier.

Le premier roturier porteur du patronyme Miniac et évoqué dans la presse est un bien anonyme commerçant, exploitant un hôtel garni, cité en 1805 dans un répertoire du commerce en France. Dans ces annuaires commerciaux du XIXème siècle, est aussi évoqué un Miniac, chapelier à Dijon, au 8 rue Simon Lefranc ; en 1852, un Miniac est "gérant de l'entreprise générale d'affichages, Prouvaires, 8" ; en 1861, une famille Miniac est citée comme marchand de draperie et de corsetterie à "Montmartre, 28". Un Miniac, maire de Becherel en 1874, peut-être ce Miniac attesté comme notaire à Becherel dans les années 1890-1910. A la fin du XIXème siècle, un Joseph Miniac, négociant en vins et spiritueux au 21, rue d'Antrain à Rennes.

Au XIXème siècle, deux personnalités porteur du nom (de) Miniac dominent la presse : un inventeur et un capitaine de vaisseau, Armand de Miniac.

L'inventeur est prolifique.  En 1866,  E. Miniac dépose un brevet de système de navigation aérienne fondé sur l'emploi de la tension de l'ammoniaque liquide comme force motrice. Le 3 décembre 1877, il dépose un brevet (n° 112 762) pour l'invention d'un bateau hydraulique ou mouvement perpétuel sur l'eau. Le 4 août 1894, cité dans Le bulletin des Lois de la République Française, il dépose un autre brevet, le n° 177498, concernant un moteur économique à marche continue ( le moteur dit "Miniac").
Par ailleurs, dans  "La propagation industielle" en 1867, "Miniac frères" sont cités pour avoir déposé le brevet d'invention n° 75047 relatif à "des chaussures avec semelles articulées".
Au XIXème siècle, des Miniac apparaissent dans les ouvrages suivants :
Alfred d'Augerot, Jean Bart, 1869.
Alfred d'Augerot, La mer et ses héros, 1877.
Charles Bréard, Journal du corsaire Jean Doublet, 1887.
Charles Delon, Les peuples de la terre, 1890.

Le nom Miniac apparait dans Les combattants français de la guerre américaine ( 1778-), parue chez Motteroz-Martinet en 1903.

18/08/2013

Le paquebot Lorraine (Le Havre-New York)

Journal Gil Blas, mars 1903.

En mars 1903, le paquebot La Lorraine arrive au Havre, Seine-Inférieure, en provenance de New-York. Depuis août 1900, le plus grand paquebot français de l'époque, construit au Chantiers de Penhoët, effectue les traversées de cette ligne Le Havre-New York. Parmi les passagers à l'arrivée, selon la liste publiée dans Gil Blas, un homme porteur du nom Miniac... Qui ?

17/08/2013

En dérive


Miniac est le nom d'un personnage, un patron-pêcheur, du roman En dérive,  paru en 1931 chez Albin-Michel, œuvre du romancier maritime Roger Vercel (1894-1957), prix Goncourt 1934 pour Capitaine Conan et auteur de Remorques, avec Jean Gabin.

Un Miniac apparait dans Le serment du corsaire, un roman de la morbihannaise Eugénie-Caroline Saffray dite  Raoul de Navery, (1831-1885) paru en 1899 chez Blériot.

Miniac est aussi le nom d'un personnage du roman Porte close, du granvillais Fortuné de Boisgobey (1821-1891), paru dans le Figaro en 1885 et 1886.  Ecrivain de romans policiers et historiques, président de la Société des Gens de Lettres, dès 1885, le prolifique Boisgobey est l'un des feuilletonnistes les plus lus du XIXème siècle.
Porte close, est parue en deux volumes à Paris, chez Plon en 1886.

A la même époque, L'homme de fer, roman du célèbre romancier populaire Paul Féval (1816-1887) évoque un  Miniac. Ce roman parait en 1855-1856, juste avant la sortie du Bossu, œuvre maîtresse de Féval et ultérieurement joué par Jean Marais.